Prévention Sport-Santé – Un pied devant l’autre

Prévention Sport-Santé – Un pied devant l’autre

Lire & marcher !

Un pied devant l’autre !

« Un pied devant l’autre » un livre de Dan Rubinstein publié aux éditions Quebec Amérique.

Les vertus de la marche, et ce que nous perdons lorsque nous cessons de la pratiquer.

Voilà en résumé le sujet de ce livre passionnant. 

« Nous sommes définis par notre capacité de marcher. Notre bipédie, c’est-à-dire notre capacité à nous mouvoir préférentiellement sur nos deux membres inférieurs, nous a rendu efficaces et rapides. »

Lorsque nous marchons, nous améliorons nos capacités cognitives. En marche, nous pensons différemment, nous pensons mieux, plus vite.  Ce livre est truffé d’exemples qui démontrent à quel point l’effort physique, telle que la marche à pied est excellent pour la cognition. Ceci est valable à tout âge ! Des expériences ont été conduites avec des étudiantes et des personnes âgées. Les résultants sont bluffants. 

Oui, lorsque notre corps est en mouvement, notre cerveau est en ébullition. Dan, l’auteur, nous explique qu’à l’arrière du lobe frontal de notre cerveau, le cortex moteur communique avec toutes les autres parties du cerveau, y compris le cortex visuel et le cervelet, ainsi que le système vestibulaire. Le système vestibulaire est un organe sensoriel barosensible (sensible à la pression) situé dans l’oreille interne. Il contribue à la sensation de mouvement et à l’équilibre chez la plupart des mammifères. Lorsque nous bougeons, l’appareil d’équilibrage de notre oreille interne est en éveille. Chaque mouvement créé une information électrochimique. Notre cerveau analyse la position du corps dans l’espace, le but à atteindre, la stratégie pour y parvenir et les souvenirs des stratégies passées.

Rendez-vous compte, environ 100 millions de neurones réagissent lorsque nous marchons. 

Oui, bouger, marcher, pédaler, skier, danser, courir, nager, faire des pompes, faire l’amour stimule notre cerveau. Il ne lui faut que 5 à 10 millisecondes pour sentir un stimulus. Par exemple, lorsqu’on perd pied sur une surface glissante, il ne faut qu’une trentaine de millisecondes pour faire réagir tous nos muscles. Tout cela est automatisé. C’est formidable !

Notre cerveau est libéré de cette vigilance pour qu’il puisse se concentrer sur des questions plus complexes, telles que notre rapport au temps une fois libéré des contraintes professionnelles, la transmission des savoirs, l’identité, l’existence, la liberté… Mieux encore, marcher hisse de notre cerveau des pensées libératoires, constructives. Marcher donne des idées. De bonnes idées.

C’est pourquoi marche & démarches vous accompagne dans vos projet en vous proposant des temps de marche à pied de telle sorte que vous pensiez “mieux et différemment” pour reprendre l’expression de François GALICHET.

Marcher debout aurait peut-être contribué à développer l’intelligence de notre espèce. 

Alors ?? Vous êtes prêt à marcher ?